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Chronique #2: Trop, c'est trop!

Mardi 4 juillet, 9h30. En route pour un rdv client, je programme mon trajet sur Waze et je décide d'ouvrir Spotify pour écouter un énième podcast. Je tombe sur celui de @simplecaféine. Léa aborde un sujet qui me parle.


"Mais Mathilde, tu l'as ton sujet pour ta 2e chronique!"


Une tasse de thé et un livre ouvert sur un rebord en bois, vue sur mer

De manière générale, je dirais que je suis plutôt extravertie. J'aime le contact social, parler, raconter, écouter, échanger, être en communauté, etc. Mais, j'aime aussi (beaucoup) être seule. C'est même plus qu'un plaisir, c'est un besoin. C'est viscéral pour moi. Surtout avec nos rythmes de vie qui vont à du 100 km/h.


Alors je sais, vous allez me dire "Ne tient qu'à toi de ralentir et d'alléger ton agenda, ma grande". Sauf que dans les faits, c'est plus facile à dire qu'à faire.

Quand je décline une invitation, je culpabilise. Je culpabilise de ne pas avoir de "bonne" raison à donner pour justifier mon absence. J'ai l'impression d'être une mauvaise copine. Parfois, souvent même, j'ai aussi peur de décevoir les gens, de les vexer. Alors, je finis par dire oui. Ne vous méprenez pas, j'adore mes amis, mon entourage, les personnes que je côtoie! C'est juste qu'au bout d'un temps (surtout quand on a cette fâcheuse habitude de remplir tous les jours du calendrier), je me sens socialement "oppressée". Ça fait bizarre d'écrire ça..


Parfois, quand un gros ras le bol se fait ressentir, je m'affranchis et que je dis simplement que j'ai envie de rester seule à la maison. Mais les gens insistent et ne comprennent pas toujours. Dans un sens, ça fait plaisir, ça veut dire que les gens ont envie de me voir, on est bien d'accord! Mais dans un autre, c'est tellement épuisant de devoir se justifier constamment.


Alors en écoutant le podcast de Léa, je me suis directement retrouvée et sentie rassurée. Elle met des mots sur ce sentiment, elle parle de "batteries sociales".


En fait, c'est de l'énergie, mais "sociale". C'est à dire qu'en groupe/société, on puise tous dans notre stock d'énergie pour pouvoir interagir avec les autres. Certains possèdent un stock plus grand que d'autres.


Cette batterie sociale diffère selon notre caractère, notre entourage, notre rythme de vie, la/les personne(s) en face de nous. On dit, par exemple, que les introvertis ont une batterie sociale plus petite que les extravertis. Ils auraient plus rapidement besoin de se retrouver seul pour recharger les batteries.


De mon côté, j'ai remarqué que selon la personne avec qui j'interagis, je ressens plus ou moins vite le besoin d'être seule. Après, il y'a aussi ces personnes qui nous font un bien fou et avec qui on pourrait rester des heures et des heures à papoter. Elles nous ressourcent.


Bref, avant de finir ma tirade et augmenter mon bounce rate à 90%, je voulais souligner une dernière chose: ça devrait être ok de décliner une invit' sans même avoir besoin de se justifier. Et quand bien même, l'excuse du "Pas ce soir, j'ai envie de rester à la maison.", c'est fine aussi!


Je pense vraiment que c'est un sujet qu'il faut qu'on apprenne à démocratiser.


Et vous, vous en pensez quoi?


Math.

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